"Les enfants de Dieu ne sont pas à vendre" : redécouvrez notre entretien avec le réalisateur de Sound of Freedom

 Redécouvrez notre entretien avec Alejandro Monterverde, réalisateur du film Sound of Freedom, sortit au cinéma le 15 novembre dernier. 

"Un thriller librement inspiré de l’incroyable histoire vraie d'un ancien agent fédéral américain qui se lance dans une opération de sauvetage au péril de sa vie, pour libérer des centaines d'enfants prisonniers de trafiquants sexuels". Voilà le pitch de ce film qui a bousculé le box-office américain avec plus de 180 millions de dollars de recettes. 

Sound of Freedom a fait couler de l'encre dans les médias depuis l'annonce de sa sortie en France. Outre-atlantique le film a en effet suscité de vives controverses suite au succès qu'il a rencontré dans les milieux complotistes. Ses détracteurs reprochent notamment à l'acteur principal Jim Caviezel, célèbre pour avoir interprété Jésus dans La Passion du Christ de Mel Gibson, d'être proche de la mouvance QAnon.

"Je suis juste un artiste qui a été appelé à faire un film sur ce sujet"

Nous avions rencontré le réalisateur, Alejandro Monteverde, lors de son passage dans la capitale, à l'occasion de l'avant-première du film. Le réalisateur insiste, il n'est "qu'un cinéaste", ni un expert, ni un politicien. "Je suis juste un artiste qui a été appelé à faire un film sur ce sujet", nous a-t-il expliqué.

Il a par ailleurs défendu Sound of Freedom dans plusieurs publications américaines, suite aux controverses qu'il a suscité, martelant que le film "n'est pas le moins du monde politique". Alejandro Monteverde l'affirme, son but est avant de sensibiliser le public sur cette problématique.

Lors de notre échange, il nous a raconté comment il avait été bouleversé par les chiffres sur le trafic d'enfants ce qui l'a poussé à s'intéresser à ce sujet. C'est au fil de ses recherches, alors qu'il écrivait un scénario entièrement fictionnel, qu'il a découvert Tim Ballard et a décidé de changer de direction pour raconter son histoire. Les deux hommes ont travaillé main dans la main pour écrire le scénario librement inspiré de faits réels.

Il nous a parlé des rouages derrière la création de ce long métrage, nous avons notamment découvert que plusieurs personnages étaient bien réels. C'est le cas du fameux Vampiro, ancien leader de cartel, fumeur de cigares, qui va prêter main-forte au héros pour sauver des enfants de la traite.

"Les enfants de Dieu ne sont pas à vendre". Nous avons également appris que cette citation tirée du film, réplique déjà culte, a été prononcée par le véritable Tim Ballard lorsque le cinéaste lui a demandé pourquoi il avait choisi de quitter son emploi à la Sécurité intérieure pour sauver les enfants victimes de la traite.

Aux Etats-Unis, Sound of Freedom est produit par Angel Studios, le studio qui produit The Chosen, la célèbre série événement sur la vie de Jésus. En France, c'est Saje Distribution qui en détient les droits.