Dans toutes les pronostics, au début de la saison, il était prévu que le FC Barcelone, l'actuel dominateur de l'Europe — trois Champions League lors des quatre dernières éditions — soit ce samedi en finale de la Ligue des champions au Estádio José Alvalade de Lisbonne (18h00 ; Dazn, La1 et Movistar), mais presque personne ne s'attendait à ce que son rival soit l'Arsenal de Mariona Caldentey. Les Gunners ont levé la coupe en 2007, lorsque le tournoi s'appelait encore la Coupe de l'UEFA féminine, mais au cours des 11 dernières saisons, ils ont été éliminés sept fois de la plus grande compétition continentale de clubs. L'équipe a progressé grâce à la footballeuse espagnole — élue meilleure joueuse durant sa première saison en Angleterre —, à l'entraîneuse Renée Slegers — arrivée en octobre sur le banc — et à un investissement soutenu dans le football féminin depuis que la professionnalisation a été mise en place il y a dix ans.
section, mais le deuil d'aujourd'hui semble a priori inégal entre une équipe qui a atteint six des sept dernières finales et une autre qui fait son retour dans l'élite européenne. "Il peut sembler normal qu'on nous attribue le statut de favorites à cause de tout ce que nous avons fait ces dernières années, mais pour nous ce n'est pas un match facile et nous ne le tenons pas pour acquis," a expliqué Aitana Bonmatí, l'actuelle Ballon d'Or, vendredi lors de la conférence de presse dans la capitale portugaise.
Enregistrer un commentaire